Katherine "J'ai toujours su que j'adopterais"

Katherine Heigl est actuellement en une du numéro de janvier 2012 du magazine Scholasctic Parent & Child. L'actrice y donne une interview, à découvrir ci-dessous, à propos de sa fille Naleigh et de son adoption (elle projette d'y avoir à nouveau recours), de ses associations et de son frère décédé:

Comment vous est venue l'idée d'adopter ?

Josh et mois en discutions déjà avant d'être mariés. Ma soeur Meg est coréenne, mes parents l'ont adoptée trois ans avant ma naîssance. Je voulais que ma propre famille ressemble à celle d'où je viens, donc j'ai toujours sû que j'adopterais en Corée. Nous avons également parlé d'avoir des enfants biologique mais nous voulions d'abord adopter. Je voulais juste être mère. Donc peut importe la manière, moi ça me va. J'aimerais adopter à nouveau.

Est-ce que Josh s'est posé à un moment la question de savoir si il était fait pour adopter ?

N'importe quelle personne qui n'a pas d'expérience avec l'adoption se demande si l'amour pour ses enfants vient de l'ADN. Je savais que ce n'était pas le cas. Ma mère a une enfant biologique et une enfant adoptée et disait qu'il n'y avait absolument aucune différence. Ce sont les tiens. Tu les aimes dès le moment où on te les mets dans les bras. Josh a dû apprendre cela mais il a été si gentille et accueillant.

Parlez-nous de la première fois que vous avez rencontré Naleigh.

Elle s'est sentie très à l'aise avec Josh, ils ont tout de suite accrochés. Ça a été plus difficile pour moi. Notre assistant social nous a dit que c'était typique chez les enfants de réagir ainsi avec leur nouvelle maman. C'était un combat pour moi, parce que tout ce que je voulais c'était me lier avec elle. Mais un enfant a besoin de temps pour s'habituer à cette nouvelle situation et vous faire confiance. Mon conseil est de ne pas se décourager. La récompense est si formidable.

Qu'est-ce qui vous a aidé au développement de votre relation ?

Il a fallu que je comprenne quelle genre de mère je suis. J'observais Josh, c'était si facile pour lui. Je l'appelais 'papa disneyland' il se jetait par terre et se roulait sur le sol pour la faire rire. Et ça c'est pas vraiment mon genre.

Alors je me suis dit au mon Dieu je ne serai pas le parent préféré. Puis j'ai réalisé que j'étais la mère câline, que j'étais celle chez qui elle irait quand elle se sentira blessée. Et j'ai un rituel pour la mettre au lit. Elle a un doudou qui va au-dessus d'elle, un sur son visage et l'autre qu'elle tient. C'est notre petit truc à nous.

La chanson "Naleigh Moon" écrite par Josh et mise en vidéo par vous deux est très touchante.

L'idée est de montrer à quel point elle a changé nos vies, celle de Josh en particulier. Nous l'avons fait avec aucun budget. Je l'ai réalisé et on a demandé à des amis de l'éditer. On en est très fière.

Comment est la relation entre Josh et Naleigh ?

Il l'emmène dans son studio derrière notre maison. Naleigh aime jouer de la batterie et de l'harmonica. Notre fille est très portée vers la musique.

Quelles valeurs familiales de votre propre enfance transmettez vous à votre fille ?

Nous avons tous les deux une famille qui croit à la moralité et à l'intégrité. Ne pas être trop indulgent, respecter les parents. Nous sommes très attachés à ces choses, notamment à cause des industries dans les quelles nous nous trouvons tous les deux. On va devoir travailler un peu plus difficilement afin que Naleigh garde les pieds sur terre et comprenne à quel point elle a de la chance, à quel point nous avons tous de la chance.

Vous avez perdu votre grand frère qui était âgé de 15 ans. Pouvez-vous nous parler de votre association Jason Heigl Debus Foundation que vous avez créer en son honneur ?

Cette association est en quelque sorte l'héritage laissé par mon frère, il avait une conscience social que peu d'enfants ont à 15 ans. Notre mission est d'aider ceux qui ne peuvent pas s'en sortir tout seuls: les enfants et les animaux. En ce moment on se concentre sur la surpopulation d'animaux à Los Angeles.

On a cru comprendre que vous avez sauvé 4500 animaux de l'euthanasie ?

Oui on en a sauvé beaucoup en les transférant vers d'autres villes qui avaient des listes d'attente pour l'adoption. On commence aussi à faire des programmes de stérilisation et castration dont le prix est accessible à tous, ainsi que des programmes pour apprendre aux maîtres à s'occuper de leurs animaux.

Vous avez également travaillé en faveur du don d'organes.

Oui avec une organisation appelé Donate Life. C'est dur de parler du don d'organes, dans ma famille on y a fait face dans les pires circonstance. Mon frère est mort d'un traumatisme crânien mais tous ses organes fonctionnaient. On a donc accepté de donner ses organes.

Ça aide au deuil ?

Il y a une grâce là-dedans, c'était une manière de l'honorer. Ça aide de savoir que d'une certaine façon il continue à vivre, que des personnes disent son non chaque jours maintenant.

Dans One For The Monney (Recherche bad boys désespérément) vous avez travaillé avec Debbie Reynolds. Ça fait quoi de jouer avec une légende ?

Au début c'était intimidant parce que je l'admire énormément. Mais on a passé de bons moments. Elle avait dans chaque scène une pastille pour la gorge dans la bouche, à un moment j'ai commencé à m'étouffer avec du rosbif. Elle m'a alors donné une pastille qui a très bien fonctionné et m'a dit 'oui les vieilles personnes connaissent beaucoup de choses, on veut les transmettre avant de mourrir' C'est la femme la plus drôle que l'on puisse rencontrer !